C’Était La Saint-Sylvestre (Première Partie)

C’était la Saint-Sylvestre


Comment ne pas dire quelle fut mon plaisir, ce soir là ? Il y avait mon mari, Victor et André. C’était la première fois que je le trompais ainsi. Dans les faits, non, je ne le trompais pas. C’est lui qui a organisé tout cela. Et le pire, c’est que j’ai aimé ; j’ai adoré. Je vous raconte mon histoire.

Quelques jours avant la Saint-Sylvestre, nous avions convenu, lui et moi, sous un soir d’excitation, de passer un réveillon « d’enfer ». Nous faisions l’amour et à son habitude me demande si j’aime ça, me faire prendre comme il dit.
Je lui ai répondu oui. Il a continué et a joui en moi, au fond de moi.
Cela aurait pu se terminer là s’il ne m’avait demandé par la suite de coucher avec deux copains à lui.

-Tu es fou, lui ai dit-je, avec surprise et mécontentement.
-Non, rassure-toi, je serai là. Y’aura pas de problème. Je les connais bien. Et puis, imagine le plaisir que tu auras. Imagine un peu, ces queues tendues pour toi, ces sexes à dévorer, à susurrer…
-A susurrer ?
-Oui, à susurrer. Tu me comprends.
-Tu veux vraiment que je me fasse baiser par tes potes ?
-Oui.
-Il n’en est pas question.
-Non ?
-Non ! Et quand je dis non, c’est non. Je ne les connais même pas tes amis.
-Justement, c’est cela qui est excitant. Et puis, tu ne les reverras plus après.
-Que veux-tu de moi exactement ?
-Te regarder. Voir à quel point tu es belle. A quel point je te désire.
Et tu veux que je suce tes copains pour cela ?
-Oui.
-Tu veux que je me fasse baiser par eux ?
-Oui.
-Devant toi ?
-Oui. Je participerais.
-Ecoute, c’est un fantasme que j’ai envie de partager avec toi. Tu sais que je t’aime, que je te désire, que cela ne change rien entre nous. J’aime te regarder prendre du plaisir. Plus je te regarde, plus je t’aime.
-T’es un filou toi. Lui dis-je, avec tendresse.


-Alors ?
-On verra.


***


Les jours passèrent. Passèrent vite. Nous étions à huit jours du réveillon. Je pensais à la proposition de mon mari, mais lui curieusement n’en parlait pas. J’attendais une réaction de sa part, mais non toujours rien. Il fallait que je me décide à lui dire :

-Tu sais chéri, tu te souviens de ta proposition l’autre jour ?
-Laquelle ?
-Celle où nous parlions de nos projets pour le réveillon du nouvel an.
-Oui.
-Eh bien, j’y ai repensé.
-Tu es d’accord ? fit-il avec un enthousiasme que je trouvais démesuré.
Oui enfin il y a une chose que je voudrais.
-Je t’écoute.
-Je voudrais que ce soit avec Vincent.
-Vincent ?
-Oui, Vincent. C’est un collègue de travail.
-Tu n’y penses pas.
-Oui je sais, c’est risqué. Mais il n’arrête pas de me tourner autour. En plus, il est séduisant.
-Tu veux faire quoi avec lui ?
-A ton avis, gros bêta ?
-Tu lui en as parlé ?
-Non pas encore.
-Tu as pensé aux conséquences ?
-Oui.
-Et alors ?
-Rien.
-Rien ?
-Oui, rien. Dis-je. J’ai envie de lui, il a envie de moi.
-Tu ne m’as jamais dit ça ?
-Non, pourquoi te l’aurais-je dit ? Je n’en ai jamais eu l’occasion.
- Ecoute, je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée. C’est un de tes collègues de travail. Ça va se savoir après. T’imagines si ton patron apprend cela.
-Oui, tu as peut-être raison. On laisse tomber.

Nous étions devant la télévision. Autant dire que notre conversation s’arrêta là. Mais je pensais encore. J’avais déjà fait l’amour à trois avec mon homme, et j’en garde un bon souvenir. Oui, il me tardait de recommencer mais pas avec n’importe qui. J’avais des envies, des envies de femmes.
Qu’il est bon d’être aimé par deux hommes.


J’étais dans la cuisine et lui, toujours dans le canapé.
-Marc ? Criai-je soudainement.

-Oui ?
Je le rejoignais de nouveau dans le salon : « Ils sont comment tes copains ? »
Je voyais ses yeux briller. Je le regardais avec un petit sourire au coin de l’œil.
Il me décrivit ses amis pendant un bon quart d’heure. L’un était brun, l’autre blond. Nous causâmes de cet instant que j’appréhendais malgré mon assurance apparente. Deux hommes. Deux hommes et mon mari. Je n’avais jamais fait cela et y penser m’excitait beaucoup.
J’embrassais mon ange assis à côté de moi. Il me prit dans ses bras et comme d’habitude posa ses mains dans mes cheveux pour que j’aille le caresser plus bas, beaucoup plus bas.

Je le caressais donc. Il avait retiré son pull et son t-shirt pour que je l’embrasse sur le torse. Je le voyais bien à ses yeux, à ses gestes qu’il aimait ça. Alors je continuais, je l’embrassais en descendant toujours plus bas jusqu'à sentir le haut de son jeans qu’il s’empressa de déboutonner.

-Laisse. Lui dis-je en le défiant.
Il laissa son jeans comme il était. C’est moi qui me chargeai de lui retirer. En fait de jeans, je n’ai fait que détacher la ceinture et chaque bouton, les uns après les autres. Je voulais être maîtresse du jeu et je l’étais. Je menais les opérations comme bon il m’entende. Je le prenais dans ma bouche, je le suçais ; son sexe déjà dur entre mes lèvres.
Il gémissait. Je l’entendais gémir. Ses mains caressaient mes cheveux. Je me sentais femme, désirée et j’aimais cette sensation.
Après quinze bonnes minutes de bons et loyaux services, il éjacula avec mon consentement au fond de la gorge.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!